Merci, chère Présidente.
À l'origine, en ce qui concerne les droits familiaux, le système fondé sur les 5 % de bonification a fait l'objet de nombreuses critiques, car il aurait probablement conduit des couples à en faire bénéficier exclusivement le père pour optimiser l'avantage attendu. Des correctifs ont donc été annoncés le 14 février pour rendre obligatoire un partage des 5 % entre les parents.
Pour autant, certains de nos interlocuteurs et interlocutrices, comme le Laboratoire de l'égalité et les agricultrices, dont nous avons rencontré les représentantes syndicales la semaine dernière, affichent une préférence pour une forfaitisation de cette bonification, qui sera plus favorable aux revenus modestes. Qu'en pensez-vous ?
Enfin, la réversion suscite aujourd'hui des interrogations, car ce système serait inadapté aux couples non mariés. Pourrait-on envisager d'étendre la réversion à ces couples ? Le coût et la faisabilité économique d'une telle décision ont-ils été évalués ?
À votre connaissance, le cas suédois, où le système à points fonctionne depuis environ dix ans, est-il un exemple à suivre, plus particulièrement à l'égard des femmes ? Avez-vous des informations sur le débat en Belgique, où il semble que la retraite à points ait été finalement écartée ?
Merci de vos éclairages.