Sur les évolutions de carrière, il est problématique que le raisonnement de la réforme se fonde sur les moyennes. En moyenne, les carrières ascendantes y perdront, ce qui concerne les cadres. Toutefois, un quart des profils commence au SMIC et termine à deux SMIC. Ces personnes y perdront autant que les cadres et auront le même taux de remplacement, alors que ce dernier décroît avec les salaires. Les raisonnements en moyenne ne sont donc pas satisfaisants.
S'agissant de la progression de carrière, il y aura autant de gains que de pertes. Il s'agit d'une philosophie différente. Dans la fonction publique, où cet effet est particulièrement marqué, une agente qui commence en catégorie C et qui passe en catégorie B a actuellement la même pension que sa collègue qui est dans le même niveau de grille. Cela repose sur le principe de la continuation du salaire. Avec la réforme, sa retraite sera plus faible, car l'agente aura moins contribué quand elle était en catégorie C. Chacun des deux systèmes a sa propre logique.
Par ailleurs, je n'ai pas analysé la mise à jour sur la réversion en cas de divorce, maisj'ai compris qu'une possibilité était ouverte au moment du divorce.