Tout à fait, monsieur le président !
Je trouve, madame la secrétaire d’État, monsieur le secrétaire d’État, monsieur le rapporteur général, que l’on marche sur la tête. Nous sommes dans une situation exceptionnelle ; le Parlement, notamment le Sénat, essaie de faire des propositions constructives, et le Gouvernement nous dit que, finalement, il ne faut pas changer le logiciel.
On voit pourtant bien que des choses ne vont pas, qu’il y a des insuffisances budgétaires notoires. Nous sommes en train de parler du projet de loi de finances rectificative, mais on pourrait tout aussi bien parler du budget de la sécurité sociale et du manque criant de budgétisation des hôpitaux ; nous y reviendrons.
Pourtant, vous persévérez et ce sont toujours les mêmes, comme l’ont très bien dit mes collègues, notamment Pierre Laurent, qui doivent mettre la main à la poche, et sans attendre.
Nous avons quand même eu, hier, une séance, au cours de laquelle la ministre Pénicaud a complètement remis en cause ce qui restait du code du travail, au désavantage des salariés ; ça, on peut le faire très vite, il n’y a aucun problème ! D’ailleurs tout cela se fait toujours très vite. En revanche, dès que l’on demande de faire contribuer ceux qui ont déjà beaucoup, c’est trop rapide…
À la limite, vous auriez pu dire, madame la secrétaire d’État, que cette augmentation était peut-être un peu excessive, …