Les 300 milliards d’euros sont des garanties bancaires, pas de l’argent versé aux banques. Ils serviront à conforter les prêts et les crédits en cours des entreprises et à garantir aux banques qu’elles seront remboursées, sachant qu’elles prennent un risque limité à 10 %. Il n’y a pas de bulle spéculative, personne ne bénéficiera d’argent à bas prix qu’il pourra ensuite utiliser pour refinancer des entreprises à des taux élevés. Ce n’est pas de cela qu’il s’agit aujourd’hui, même si, évidemment, il y a une logique économique d’un bout à l’autre de la chaîne.
Enfin, nous sommes d’ores et déjà en train de mettre en œuvre un contrôle de la médiation du crédit. Quant au chômage partiel, il est contrôlé par les directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi, les Direccte. D’ailleurs, on en entend parler.