J’émets également un avis défavorable sur cet amendement, même si je partage bien sûr l’objectif de préserver au maximum l’emploi. Tel est l’objectif du chômage partiel que nous avons instauré, lequel est financé à un niveau sans égal dans l’histoire de notre pays.
En revanche, si nous introduisons dans la garantie une clause qui n’est pas à la main du prêteur, c’est-à-dire des banques, ces dernières pourraient refuser d’accorder des prêts, arguant qu’elles n’ont pas la garantie que les entreprises auront une attitude responsable en termes d’emplois. Techniquement, on risque de leur donner un argument pour refuser leur soutien aux entreprises. On peut suivre la mise en œuvre pratique de la garantie, mais le dispositif que vous proposez ne fonctionne pas.