Permettez-moi d’ajouter un mot pour remercier le Sénat, et plus particulièrement sa commission des finances, sous l’autorité de son président et de son rapporteur général, pour avoir admis la nécessité d’adopter rapidement ces mesures d’urgence, sans que cela remette en cause la qualité de ses travaux et de nos échanges d’aujourd’hui.
Je tire trois enseignements de cette expérience.
Le premier, vous l’avez rappelé, monsieur le président, c’est la volonté d’assurer le contrôle parlementaire. Vous avez noté que le Gouvernement y souscrit. J’ai déjà informé le Premier ministre de la démarche que vous avez annoncée, et j’ai la certitude qu’il y souscrit, puisqu’il a lui-même dit vouloir mener ces travaux sous le contrôle et l’évaluation du Parlement.
Le deuxième enseignement tient au fait que nombre d’entre vous ont exprimé la conviction, que nous pouvons partager au vu de la situation, que ces mesures en appelleront peut-être d’autres et qu’un certain nombre de questions n’ont pu trouver de réponses suffisamment précises aujourd’hui, parce que nous étions dans l’urgence, avec la volonté de débloquer immédiatement les moyens nécessaires au maintien en vie – parce que c’est de cela qu’il s’agit – de notre économie et de son financement.
Le troisième enseignement, c’est l’unité. Les débats de cet après-midi montrent que, lorsque nous sommes dans une situation aussi périlleuse, aussi inattendue et aussi dangereuse que celle que nous vivons, la Nation, représentée par son Parlement, sait se rassembler et s’unir. Merci à tous !