L’ordre du jour appelle l’examen des conclusions de la commission mixte paritaire chargée d’élaborer un texte sur les dispositions restant en discussion du projet de loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19 (texte de la commission n° 388, rapport n° 387).
Avant de donner la parole à nos collègues inscrits dans le débat et au Gouvernement, je tiens à saluer l’accord auquel la commission mixte paritaire, sous la présidence de Philippe Bas, est parvenue sur ce texte. En ce moment difficile pour la Nation, le Parlement joue pleinement son rôle, qui est de concilier le respect des principes démocratiques et la prise en compte de l’urgence sanitaire. L’un ne peut aller sans l’autre.
Nous sommes ici pour le rappeler. Les Français doivent savoir que nous assumons nos responsabilités. Je sais aussi qu’ils ont à cœur de respecter les règles sanitaires qui nous sont demandées à tous – les sénateurs relaient d’ailleurs le message sur le terrain : ce n’est qu’ensemble que nous pourrons progresser dans la lutte contre cette pandémie.
Je rappelle que tous les orateurs, y compris le représentant du Gouvernement, s’exprimeront depuis leur place sans monter à la tribune et qu’après chaque intervention les micros seront désinfectés.
Je demande à chacun de respecter à la fois les distances, les processus d’entrée et de sortie : certains d’entre vous le savent tout particulièrement du fait de leur profession, il ne s’agit pas d’appliquer ces règles pendant une demi-heure pour les oublier dans le quart d’heure d’après. C’est en permanence qu’il faut avoir ces réflexes.
Dans la discussion générale, la parole est à M. le président de la commission mixte paritaire.