Il me paraît essentiel – je viens d’ailleurs de l’entendre sur toutes les travées – que, même dans l’épreuve que connaît aujourd’hui notre nation, nos institutions puissent continuer à fonctionner et que le Sénat et l’Assemblée nationale assument pleinement leurs missions, dont la continuité est indispensable au bon fonctionnement de notre démocratie parlementaire.
Il est toujours plus facile pour une dictature ou un régime autoritaire de prendre des mesures sévères que pour nos démocraties qui ont, elles, un devoir particulier.
C’est pourquoi, comme je vous l’avais indiqué lors de notre précédente séance publique, nous maintiendrons, ainsi que l’a décidé la conférence des présidents, des séances de questions au Gouvernement le mercredi à quinze heures dans un format restreint et adapté, dont les modalités vous seront communiquées très rapidement. Il me paraît essentiel que le Sénat puisse exercer son rôle en organisant ses travaux de la sorte et en agissant selon des modalités que nous avons évoquées, mais que nous n’arrêterons définitivement qu’après nous être coordonnés, les présidents de groupe et moi-même.
En conclusion, je voudrais remercier tous ceux qui nous ont permis de faire fonctionner notre assemblée, ainsi que les collaborateurs des parlementaires. J’ai une pensée particulière pour ces sénateurs qui, je le sais par les messages très nombreux que je reçois, piaffent derrière leur écran en cet instant en raison du double confinement – physique et psychologique – qu’ils sont en train de vivre, mais ils doivent savoir qu’ils ont une responsabilité à l’égard du pays.
Je remercie tout particulièrement le président Bas pour avoir présidé cette commission mixte paritaire. Je souhaite également saluer, non seulement le travail des membres de la commission mixte paritaire, mais aussi celui de la commission des lois, de la commission des affaires sociales, de la commission des affaires économiques et de la commission des finances.