Je souhaite avant tout avoir une pensée pour tous nos concitoyens, qu’ils soient confinés chez eux, touchés par la maladie, par le deuil, mais aussi pour l’ensemble de nos compatriotes qui assurent en ces jours des fonctions essentielles et vitales au fonctionnement de notre pays en termes de santé, d’entretien, d’alimentation, de sécurité, d’enseignement, de production ou encore de continuité du service public.
Face à cette crise sanitaire sans précédent, le Gouvernement, le Parlement et les collectivités ont dû adopter des mesures sanitaires strictes, mais vitales.
Alors que la période de confinement initialement annoncée sera prolongée, nous pouvons constater de premières conséquences économiques et sociales. Je pense à la tension naissante sur certains prix déjà visible dans l’Hexagone et dans les outre-mer. Il nous incombe donc d’être préparés dès à présent aux conséquences de la crise sur le pouvoir d’achat des Français. Nous devons anticiper cette situation et prendre des décisions immédiatement.
Dès lors, face à cette « inflation de crise », nous demandons au Gouvernement, en application de l’article 2 de la loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19 votée dimanche, de bloquer, par décret, les prix des produits de première nécessité d’alimentation et d’hygiène. Nous demandons également au Gouvernement de mettre en place un dispositif pour maintenir le pouvoir d’achat des agriculteurs et des producteurs.
Madame la secrétaire d’État, pouvez-vous nous dire quand sera pris ce décret de blocage temporaire des prix ?