Je dirais que c'est la prolongation de cet incendie. Quels vont être les vents dominants ? Jusqu'où peut-on repérer un panache de retombée atmosphérique et qu'enclenche-t-on pour y faire suite ? C'est un peu la démarche que nous avons eue sur Lubrizol. En mobilisant nos collègues, nous avons demandé quelle était la typologie et le nombre de captages d'eau souterraine potentiellement concernés, quels étaient la nature des sols et les écoulements qu'il pouvait y avoir. En Normandie, on n'a pas de chance, les écoulements sont en milieu fissuré, voire karstique. Ils peuvent être très rapides. Comment peut-on caractériser et prévenir l'éventuelle apparition de molécules dans ces captages, donc prioriser les interventions, puisqu'il y en avait plusieurs dizaines ?