Chacun trouve dans le marché ce qu'il veut y trouver. Qu'il s'agisse de labels généralistes ou fondés par des fédérations, le côté sectoriel est prédominant. Je confirme que pour la démarche RSE dans les PME/TPE, ces dernières commencent par des choses pragmatiques. Elles ont un fort ancrage social, car elles sont basées sur leur territoire et ont une capacité à y créer de la valeur, même si elles ne réussissent pas toujours à l'évaluer (associations caritatives, manifestations sportives...). Lorsqu'elles engagent une démarche proactive, elles commencent par des actions simples liées à l'environnement (économies d'eau, d'énergie, achat de papier recyclé...), qui peuvent leur apporter des gains de compétitivité rapides et peu coûteux. Sur le volet social, elles vont agir sur leurs salariés : GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences), respects des textes relatifs à la diversité, au handicap, à l'égalité hommes/femmes...qu'elles éprouvent parfois des difficultés à appréhender.