On peut imaginer deux manières d'accéder aux marchés publics : la labellisation (ce qui revient à exclure les entreprises qui n'en ont pas) et la valorisation. Les acheteurs de l'État sont aussi questionnés que les acheteurs des entreprises privées sur le fait que les cahiers des charges sont remplis de clauses RSE, mais qu'au final, ce sont les moins-disant qui sont retenus, bien que le code des marchés publics parle de mieux-disant. Une idée serait d'accepter une certaine différence de prix pour une entreprise disposant d'un label donné. Il est beaucoup question de valoriser les services immatériels rendus : il semblerait pertinent d'ouvrir la réflexion sur une valorisation par une différenciation sur un prix « bonus » à des entreprises disposant de labels. La mise en place d'un barème ne ferait pas reposer la décision sur les responsables de marché.