Monsieur le Premier ministre, madame, messieurs les ministres, mes chers collègues, il n’avait jamais été sénateur, mais il a siégé au banc du Gouvernement dans notre assemblée.
J’ai le souvenir d’avoir accueilli, comme président du Sénat, Patrick Devedjian en novembre 2008, alors qu’il venait d’être nommé ministre chargé de la mise en œuvre du plan de relance après la crise financière.
Nous avions été ensemble au Gouvernement sous l’autorité du président Jacques Chirac.
C’était un gaulliste convaincu, un homme cultivé, ayant son franc-parler, dévoué à son pays, à son département et à la ville qui l’avait élu maire en 1983 – lui aussi était de cette promotion ! Il était très fidèle à ses racines arméniennes et ne supportait pas que l’on pût oublier le drame vécu par le peuple arménien. Je voulais tout simplement rappeler la voix forte qu’il avait eue dans cet hémicycle.
J’ai une pensée pour tous ceux qui se battent pour la vie et pour leur vie en cette période de crise.
Je vous propose d’observer un moment de recueillement.