Par ailleurs, nous travaillons évidemment à assurer la continuité des services, en dressant un bilan avec chaque filière, de façon à identifier les grains de sable qui empêchent cette continuité. Ils tiennent à la logistique, à l’approvisionnement, à la capacité des salariés d’exercer leur métier, aux craintes légitimes que ceux-ci éprouvent pour leur sécurité sanitaire.
Dans cette perspective, le ministère des solidarités et de la santé et le ministère du travail s’attachent à préciser très exactement les conditions dans lesquelles les activités doivent être exercées, à rappeler comment les gestes barrières et les mesures de distanciation peuvent être appliqués dans le cadre professionnel, comment on peut équiper les salariés, en installant, par exemple, une plaque de plexiglas afin de séparer, dans un commerce, le client du caissier. Ainsi, nous travaillons, filière par filière, à accompagner ces mesures.
Nous y travaillons également en mettant à disposition, sur une plateforme gérée par la direction générale des entreprises, un certain nombre de matériels de protection pouvant être achetés directement, tels que du gel hydroalcoolique ou des masques. Nous produisons, à cet égard, 480 000 masques textiles réutilisables par jour.
Voilà, très concrètement, toutes les façons d’assurer la continuité des services dans notre pays.