Quant aux études cliniques, madame la sénatrice, il y en a au moins trois qui testent différents médicaments en prophylaxie, sur les formes peu sévères, contre placebo ou d’autres traitements. Une étude, qui démarre à Angers, porte sur l’hydroxychloroquine. Une autre a débuté à Montpellier pour tester l’hydroxychloroquine et la bithérapie hydroxychloroquine-azithromycine sur les formes légères, peu symptomatiques. Enfin, une étude en prophylaxie est en cours d’examen par le Comité de protection des personnes, pour vérifier qu’elle répond bien aux critères en vigueur en matière d’éthique. Nous sommes donc à « fond », si vous me permettez cette expression, sur les études dès lors qu’elles peuvent déboucher sur des avancées.
Enfin, j’ai indiqué hier aux principaux syndicats représentant les professionnels libéraux de santé que des négociations étaient ouvertes avec l’assurance maladie pour qu’ils puissent bénéficier d’une compensation de perte de revenus. Ceux qui le souhaitent pourront même bénéficier de dispositifs d’avance. Les conditions opérationnelles pratiques sont à voir avec l’assurance maladie.