Nous ne disposons pas encore d'évaluations fiables en ce qui concerne la baisse des émissions de gaz à effet de serre (GES) qui, je le précise, est purement conjoncturelle. D'après les premières estimations d'Airparif, cette baisse serait néanmoins de 30 %. En outre, on observe une forte diminution des émissions de polluants locaux, notamment le dioxyde d'azote (NO2), ce qui confirme le lien entre ce type de polluants et le trafic automobile. Dans le même temps, on n'observe pas de baisse significative des émissions de particules fines - le chauffage résidentiel et l'activité agricole sont en cause.
Nous n'avons aucune preuve scientifique que la propagation du coronavirus pourrait se faire via les particules fines. Nous ne disposons pas non plus de travaux prouvant le contraire. Aujourd'hui, les études scientifiques montrent que le virus se transmet à la suite d'un contact avec un malade, via ses gouttelettes ou une surface contaminée.
S'agissant, enfin, du retournement des prairies humides, il serait intéressant que vous me donniez plus de précisions sur ces inquiétudes. Ces retournements sont en principe contrôlés, réglementés, voire interdits.