La chute de la demande d'électricité est effective depuis plusieurs semaines et pourrait se poursuivre si, malheureusement, la France entrait en récession. Cette baisse s'accompagnerait inévitablement d'une diminution des ressources des opérateurs et de problèmes de trésorerie. On peut donc s'attendre à un report des investissements et des dépenses de rénovation, notamment dans le secteur du nucléaire, mais aussi au report des dépenses d'investissement dans le secteur des énergies renouvelables.
De la même manière, on peut imaginer que la plongée du prix du pétrole renchérira considérablement le coût relatif des investissements dans les technologies bas carbone.
Dans les prochains mois, les objectifs en matière de lutte contre le réchauffement climatique et de réduction de la consommation énergétique risquent de passer au second plan pour de nombreux agents économiques, à commencer par les décideurs publics. Il est également probable que le processus de libéralisation du secteur de l'énergie sera freiné et que la réforme du marché de l'électricité sera reportée.
Face à cette situation, quelles solutions de sortie de crise le Gouvernement prévoit-il ?