Les questions et sollicitations sont nombreuses s'agissant de l'opportunité des opérations de désinfection des espaces publics ou des établissements recevant du public au moment de leur réouverture. Le HCSP a été saisi du sujet, l'Anses le sera également, plus spécifiquement sur les modalités de ces opérations de désinfection, notamment les produits utilisés. Compte tenu de l'inquiétude que suscitent chez nos concitoyens les mesures sanitaires mises en oeuvre dans l'espace public, je crois important d'avoir ces deux avis, qui permettront d'agir, si c'est nécessaire, et de le faire en utilisant les bons produits.
Sur la place de la faune sauvage, il ne faut effectivement pas perdre de vue les enjeux en termes de biodiversité. Il faudra réfléchir, notamment, au développement d'activités humaines dans des zones où il n'y en avait pas jusqu'à présent et où l'on est susceptible de mettre à jour des virus n'ayant jamais été en contact avec l'homme. Ces activités pourraient être liées aux pandémies que nous connaissons depuis plusieurs années.
En matière de traitement des déchets, je peux vous assurer que nous suivons, avec les filières concernées, les besoins en équipements de protection individuelle et la disponibilité des stocks. Nous nous assurons, y compris en prélevant sur nos stocks stratégiques, que tous les salariés sont correctement équipés. Mais je comprends que certains d'entre eux aient besoin d'être rassurés. J'espère que la disponibilité des nouveaux masques permettra de leur proposer des équipements supplémentaires. Nous creuserons ces sujets, notamment dans le cadre de la réflexion sur les stratégies à mettre en oeuvre au moment du déconfinement.
J'entends la remarque portant sur les directives données pour se débarrasser des mouchoirs, masques ou gants usagés. Nous nous emploierons à nouveau à faire passer les messages.
À l'heure actuelle, la production de déchets est plutôt réduite, mais si des dérogations sont nécessaires pour des unités de stockage, les Dreal ont pour instruction de les donner.
La mobilisation des collectivités territoriales est indispensable. Des dispositions ont été prises pour permettre la poursuite de leurs activités, notamment dans l'attente de la mise en place des nouveaux exécutifs municipaux. L'ordonnance présentée hier par Jacqueline Gourault en conseil des ministres leur donne encore plus de souplesse, afin qu'elles puissent continuer à engager les dépenses indispensables, notamment pour la maintenance et l'entretien des réseaux.