Les TPE et les PME - commerces, petits restaurateurs, métiers de l'esthétique... - vont être très fortement impactées par la crise. Face aux frais bancaires et aux prélèvements qui continuent, certaines sont très fragilisées. Elles ont besoin de trésorerie.
Pour les plus fragiles d'entre elles, les prêts garantis par l'État ne pourraient-ils pas être transformés en aide gracieuse, conditionnée par le maintien de l'activité et de l'emploi salarié dans les six mois qui suivront la reprise ?
Ces quelques mesures pour sauver nos TPE pourraient s'inscrire dans le cadre d'un fonds d'urgence sanitaire et de sécurisation, qui pourrait être doté de 50 milliards d'euros, les entreprises les plus riches étant mises à contribution. Que pensez-vous de la création d'un tel fonds ?
Avec nos collègues députés communistes, nous avons proposé la nationalisation de Luxfer, entreprise de fabrication de bouteilles d'oxygène. Qu'est-ce qui vous empêche de nationaliser cette entreprise ?
L'État va-t-il compenser intégralement à la sécurité sociale les cotisations sociales manquant pour le financement de notre modèle de protection solidaire ?
Enfin, les partenaires sociaux nous interpellent, car les mesures de protection ne sont pas toujours prises. Je pense notamment aux caissières, aux aides à domicile, aux agents de sécurité dans les magasins... Les protections en plexiglas n'ont pas été installées partout. Je pense aussi aux salariés du BTP. Pourriez-vous résoudre ce problème et interpeller les entreprises concernées, pour qu'elles respectent ces mesures de protection ?