Les questions que vous posez sont plutôt destinées au ministre ou à son administration. Une fois cette précaution prise, je peux vous assurer que je n'ai aucun doute sur le financement de l'aide exceptionnelle de solidarité. Ce n'est pas parce que, techniquement, une partie des bénéficiaires sont des allocataires du RSA que les départements seront appelés à contribuer. Cette aide n'a pas du tout la nature du RSA. La représentation nationale peut être rassurée sur ce sujet.
Les administrations déploient depuis six semaines une énergie considérable et, même s'il leur arrive de « discuter le bout de gras », si je puis dire, pour mettre au point un dispositif, elles jouent très bien leur rôle. Je n'ai, j'y insiste, aucune crainte sur le respect des engagements donnés. Il faudra sans doute in fine envisager un projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificative.