Je vous remercie pour la clarté de vos réponses. Je voudrais toutefois apporter une rectification : la prime d'activité a certes été augmentée en 2019, mais, pour y être éligible, il faut gagner au moins la moitié du SMIC, ce qui n'est pas le cas de la grande majorité des étudiants qui travaillent, et beaucoup se trouvent aujourd'hui privés de ressources.
Lorsque notre rapporteur général vous a demandé si l'État compenserait les dépenses engagées, vous avez répondu que cela n'était pas de votre ressort, car vous n'êtes pas le « banquier ». Soit, mais si le déficit entraîné par ces mesures perdure, il faudra bien le combler et cela aura une influence sur vos actions. De même, vous avez indiqué qu'une compensation de 50 millions de l'État était prévue, mais les mesures d'aides individuelles d'urgence devraient coûter, selon vous, 900 millions d'euros. L'écart n'est pas mince...
Les aides de la CAF aux crèches et aux micro-crèches ne compenseront pas l'intégralité leurs pertes. Certains établissements risquent donc de disparaître. Comment ajuster vos aides pour faire en sorte de garantir leur pérennité ?