Le 18 mars, j'avais déjà spontanément commencé, à titre personnel, à observer ce qui se passait en Corée du Sud. J'ai rédigé une note de synthèse que j'ai envoyée au professeur Delfraissy, avec qui j'avais eu l'occasion de travailler dans le passé, et au cabinet de Cédric O. Les deux m'ont alors contacté de façon concomitante, à une époque où l'administration était mobilisée pour surmonter la crise immédiate et où l'on ne pensait pas encore beaucoup au déconfinement. Le traçage des contacts ne fonctionne que lorsque l'épidémie est maitrisée et que le nombre de cas est limité.