Les pouvoirs publics ne nous ont pas demandé de travailler à une application obligatoire; celle sur laquelle nous travaillons aujourd'hui serait librement installée par chacun. Par ailleurs, je n'ai connaissance d'aucune intention d'instaurer une obligation. Au reste, le secrétaire d'État comme le ministre de la santé ont insisté sur le consentement de ceux qui y auraient recours. Certes, ce choix pose des questions sur le plan de l'efficacité, mais il ne faut pas envisager l'application isolément ; c'est l'efficacité globale de cet outil soutenu par une force humaine considérable qu'il faut considérer.
Sur l'information déclenchante, les arbitrages ne sont pas rendus. L'hypothèse sur laquelle nous nous fondons est celle d'un contrôle par un professionnel de santé préalablement au déclenchement. Concrètement, un laboratoire, un médecin ou un infirmier donnerait à la personne suspectée positive un code numérique lui permettant de lancer l'alerte.