Je me suis déjà exprimé sur la concentration de l’impôt sur le revenu, rappelant que 20 % des contribuables payaient précisément 85, 1 % de l’impôt en 2017. Au-delà, je pense que nous avons une différence d’approche très nette, car nous considérons, au sein du groupe majoritaire, que la réponse ne réside pas dans l’augmentation de la fiscalité pour un pays qui détient le record des pays membres de l’OCDE. Il existe sans doute d’autres moyens d’assurer la relance comme l’épargne, qui est un vrai sujet, de redonner de la confiance, de faire en sorte que l’épargne, au lieu de rester contrainte du fait de l’absence de consommation ou de devenir une épargne de précaution du fait de la peur, soit utilisée pour la consommation et les investissements.
En tout état de cause, augmenter les prélèvements obligatoires, dans un pays qui est aujourd’hui le plus fiscalisé d’Europe, serait totalement déraisonnable. C’est pourquoi la commission émet un avis défavorable.