Je ne suis pas défavorable par principe, au nom du ministère de l’action et des comptes publics, à la demande de vos trois groupes. Seulement, comme je l’ai indiqué précédemment, une négociation est en cours – M. le rapporteur général et M. Retailleau l’ont reconnu. Ce n’est pas en adoptant de tels amendements que nous faciliterons la négociation.
Certes, le Parlement souhaite nous apporter son aide, et je l’en remercie. Je note que toute la Nation est d’accord pour dire que les assurances doivent contribuer davantage, car vos prises de position sont assez similaires à celles exprimées à l’Assemblée nationale.
Par ailleurs, cela a été rappelé, le présent texte n’est pas un PLFR de relance. Je tiendrai cette ligne tout au long de l’examen du projet de loi, sinon le Gouvernement perdrait de sa légitimité dans les contre-arguments. La question de savoir comment financer cette relance, à laquelle les assureurs devront prendre leur part, je le dis bien volontiers, ne se pose pas encore.
(Sourires et exclamations sur la plupart des travées.) Leur contribution, pour être honnête avec la représentation nationale, s’élève donc à 195 millions d’euros.