Deux fois oui ! Si j’entends bien les arguments, il s’agit d’un bon principe. Il y aurait uniquement un problème de faisabilité.
Je précise que la méthode sera déterminée par décret. Les bilans des assureurs sont connus. M. le ministre dispose de services de qualité à Bercy tout à fait en mesure de calculer ça. Il n’existe pas non plus des dizaines de milliers de compagnies d’assurance. Mettez-y un peu de bonne volonté !
Vous l’avez souligné, la situation est injuste. Certaines entreprises souffrent grandement quand d’autres profitent de la situation. Nous ne voulons ni taxe ni obole, nous voulons uniquement mettre en place une juste compensation pour contrebalancer les gains des uns, liés à la perte d’activité des autres.
Je pense à un ami horticulteur, qui paye ses cotisations d’assurance parce que c’est un honnête homme, mais qui a interdiction de vendre ses produits. Je pense à un ami kinésithérapeute, qui s’est installé il n’y a pas longtemps. En plus des assurances, il doit faire face au remboursement de ses emprunts, et il n’a pas obtenu de reports suffisants. Je pense à l’hôtel où je suis descendu : je suis seul client alors que l’établissement compte cent chambres ! L’hôtelier paye aussi ses assurances, il m’en a parlé ! Je pense à un ami entrepreneur, qui paye ses assurances pour son matériel de travaux publics qui dort. Je pense à un musée devant lequel je suis passé et qui est fermé ou à un garagiste – summum du cynisme – qui paye son assurance, mais n’a plus de travail en ce moment !