Je vous remercie, Monsieur le ministre, au nom de la délégation, pour la précision des réponses que vous avez apportées à chacun et chacune d'entre nous.
Nous l'avons vu, le Gouvernement a su s'adapter pendant cette période difficile.
Nous l'avons entendu dans votre propos liminaire et dans vos réponses, les départements et les associations sont les acteurs essentiels pour mettre en application les politiques publiques générales, même si des difficultés persistent.
Je retiens de cette audition que le maximum est fait, que toutes les bonnes volontés et toutes les innovations qui peuvent être trouvées sont mobilisées pour la protection des jeunes enfants comme pour celle des jeunes adultes.
Je rejoins toutefois les remarques de Laurence Rossignol sur cet abondement de 500 000 euros : quels en seront les critères d'attribution et de répartition entre la métropole et les outre-mer ? Qui va en bénéficier ? À l'échelle du territoire, cette somme peut en effet paraître insuffisante compte tenu des besoins.
Où en sont vos réflexions sur l'après confinement ? Dans nos territoires, nous savons que les associations s'attendent à recevoir de très nombreuses demandes concernant les violences intrafamiliales, qu'elles concernent les femmes ou les enfants. Nous anticipons de très nombreux problèmes à gérer : ce défi impliquera de pouvoir disposer de moyens bien dimensionnés, tant humains - assistants familiaux et éducateurs notamment - que financiers.