Nous ne sommes pour le moment pas en mesure d'établir des statistiques par origine géographique. Nous avons reçu entre 120 et 150 appels en une quinzaine de jours. Nous ne pourrons établir de statistiques sur la provenance des appels que lorsque les opérateurs téléphoniques nous feront remonter les chiffres.
Sur la question de l'orientation des personnes qui nous appellent, il y a des renvois vers des structures de prise en charge pertinentes, qu'elles concernent les auteurs de violences, ou qu'il s'agisse de structures ad hoc - addictions, psychiatrie, hôpitaux. Toutes les structures adhérentes à la FNACAV ont des relais départementaux et régionaux vers lesquels peuvent être orientées les personnes qui appellent.
S'agissant des mineurs, les femmes qui nous contactent en ce moment sont plutôt des mères qui se trouvent en difficulté avec leurs enfants. Ce sont des femmes victimes d'un homme violent, qui s'occupent de l'enfant de leur conjoint et qui peuvent être victimes de violences de la part de cet enfant. En revanche, je n'ai pas connaissance d'appels qui concernent des violences faites aux enfants directement.