Votre plateforme nous intéresse particulièrement en cette période sans précédent. Recevez-vous des appels de conjoints qui n'ont jamais eu de comportement violent avant le confinement mais qui, de par la difficulté de vivre en cercle restreint, vont, par exaspération, avoir un geste violent qu'ils ne reproduiront peut-être jamais ?
Pour ceux, en revanche, que l'on peut définir comme des « psychopathes », savez-vous s'il existe des moyens, des séances de psychothérapie par exemple, qui permettraient de continuer à suivre ces personnes dont l'arrêt des soins peut être dommageable ?
Lorsque vous recevez des appels de personnes violentes, avez-vous les moyens de demander aux forces de l'ordre de les faire sortir du domicile conjugal ? Comment s'opère l'articulation avec les autres organisations territoriales qui pourraient prendre ces personnes en charge pendant le confinement ?