En ce qui concerne l'éviction du conjoint violent, nous faisons appel au groupe Solidarité qui propose des hébergements sur tout le territoire. C'est l'écoutant qui met en relation l'appelant avec SOS Solidarité, qui lui trouvera une structure d'hébergement. Il peut arriver que l'on fasse appel à la police mais si nous n'avons pas les coordonnées de la personne qui appelle de façon anonyme, nous n'avons aucun moyen d'intervenir de cette manière.
Les pervers ou les psychopathes ne nous appellent pas et ne consultent pas : cela ne les intéresse pas. Pour eux, il n'y a que la sanction ou la condamnation qui puisse éviter un nouveau passage à l'acte. Pour ceux qui appellent avant le passage à l'acte, c'est le plus généralement parce qu'ils n'arrivent plus à se contrôler, se sentent exaspérés, dans l'urgence. Certains ont ainsi pu demander une solution pour pouvoir partir rapidement.
La majorité des appels que nous recevons concerne essentiellement des violences déjà commises, parfois réitérées.