Je regrette que les médias ne fassent pas davantage état de votre travail. Nous devrions réfléchir par quel moyen nous pourrions les inciter à communiquer sur cette plateforme d'écoute.
J'ai lu que sans prise en charge des auteurs de violence, on constate un fort pourcentage de récidive, alors qu'un suivi psychologique permet de faire tomber ce taux à un peu moins de 20 %. Je crois savoir que ces chiffres proviennent de votre fédération. Ils nous permettent de mesurer les effets concrets de cette prise en charge. Dispose-t-on d'études publiques sur ce point ?
Les structures comme la vôtre reçoivent-elles des dotations publiques ; celles-ci sont-elles suffisantes ?
Le Docteur Coutanceau a défini différents profils-type chez les auteurs de violences, notamment les immatures et les paranoïaques. Tous sont vulnérables et susceptibles d'être réceptifs à des prises en charge. Qu'en est-il des « pervers narcissiques » : sont-ils réceptifs à des soins ?
Y a-t-il lieu de généraliser le développement des places d'hébergement pour les auteurs de violences, qui aident à mettre la victime à l'abri et facilitent les soins sur l'auteur des violences ?
Plus de 60 % des personnes prises en charge par des associations comme la vôtre continuent leur vie de couple. Ces pourcentages vous paraissent-ils satisfaisants ? Est-il arrivé que surviennent des cas de récidive malgré cette prise en charge ?