En ce qui concerne l'hébergement des auteurs de violences, je suis d'avis qu'il est parfois préférable que la victime parte, car elle ne peut pas toujours assumer le loyer, ou plus simplement parce qu'elle ne veut pas demeurer avec ses enfants dans un lieu chargé de mauvais souvenirs. Je suis d'accord avec vous sur le fait que si, grâce à un travail effectué sur les auteurs de violences, on peut éviter des féminicides, alors il faut le faire. Il est souhaitable, par conséquent, de travailler avec les victimes et avec les auteurs de violence.
En revanche, le problème de l'emprise m'incite à la plus grande réserve s'agissant de la thérapie de couple dans le contexte de violences, sauf si vous avez de bons arguments pour me convaincre de son efficacité.