Le Gouvernement considère que cette proposition de loi visant à renforcer l’éthique du sport et les droits des sportifs est nécessaire et qu’elle rejoint ses propres priorités d’actions.
Il n’est pas anodin que le Président de la République et le Premier ministre aient souhaité rétablir un ministère des sports de plein exercice. Cela signifie que le sport constitue un enjeu régalien et l’un des éléments de réponse face aux enjeux que sont la cohésion sociale, la santé publique et, bien entendu, l’éducation, qui passe ici par le jeu.
Il appartient à l’État, donc au Parlement, de veiller au respect des valeurs et de l’éthique du sport. Nous devons être intransigeants sur ce point. En effet, contrairement à ce que l’on peut entendre parfois, le sport ne saurait être assimilé à un simple loisir, et encore moins à un spectacle. Il n’est pas un objet de spéculation, mais un formidable outil d’éducation et d’intégration. Il n’apprend pas seulement à jouer, mais aussi à être beau joueur.