L'ordonnance du 1er avril a délégué à chaque président d'exécutif local l'intégralité des pouvoirs qui pouvaient lui être délégués. Il est prévu qu'il puisse lui-même en déléguer tout ou partie à un autre élu ou aux directeurs généraux dans les conditions prévues par le droit commun. Cela nécessite-t-il un nouvel arrêté de délégation pour chaque adjoint ? Les conseillers municipaux délégués peuvent-ils en bénéficier ?
De nombreuses communes ont vu leur majorité déstabilisée. Dans cette situation, si nous voulons garantir l'efficacité de leur action, il ne faut pas que des problèmes de légitimité perdurent. Ne serait-il pas opportun de procéder à une refondation démocratique et, lors du premier conseil municipal d'installation, d'élire l'exécutif, afin de mettre fin à la dichotomie entre ce que Mme Gatel appelle les pouvoirs XXL du maire et la couleur différente du conseil municipal ?