J'espère que cette pandémie nous donnera l'occasion d'avoir une autre vision de notre système de santé se traduisant notamment par un arrêt de la fermeture des établissements et services, le recrutement de personnels, l'augmentation des salaires et un calcul à sa juste valeur de l'Ondam avec une évolution positive pour les années futures. Le manque de réanimateurs et de personnels qualifiés en réanimation a posé problème pour la régulation de la pandémie. La question de la reconnaissance du métier d'infirmier de réanimation se pose. Une lettre ouverte à l'intention du ministre de la santé et des solidarités a reçu plus de 4 850 signatures, dont celles de nombreux chefs de réanimation. Ces personnels peuvent passer des diplômes universitaires spécifiques, mais ceux-ci, très onéreux, doivent être financés par les agents eux-mêmes et préparés sur leur temps personnel. Estimez-vous que cette catégorie doive bénéficier d'un statut spécifique ?
En mars, vous avez affirmé à la radio que la chloroquine n'avait jamais marché sur un être vivant. Que pensez-vous de la commande de précaution de phosphate de chloroquine par le ministère des armées et du protocole Raoult utilisé par certains médecins ?