À une question de Mme Anne-Catherine Loisier sur le fonds de développement économique et social (FDES), Maître Frédéric Abitbol a rappelé que ce prêt spécifiquement créé pour les entreprises en difficulté depuis longtemps, bénéficiait jusqu'alors d'une enveloppe assez modique (75 millions d'euros par an) mais que cette dernière a été massivement augmentée à hauteur de 1 milliard d'euros. Cet outil, visant à aider les entreprises de plus de 400 salariés en difficulté, est entre les mains du secrétaire général du Comité interministériel de restructuration industrielle2(*) (CIRI) et permet à l'État d'accompagner l'effort privé, ce qui lui confère une autorité très puissante et « entrainante ». L'augmentation récemment décidée est donc très satisfaisante et cet outil va être très sollicité. On peut simplement se demander si les règles habituelles (pas plus de 20 % de l'effort global) seront toujours valables, notamment pour des secteurs peu concernés par la bancarisation comme celui de la restauration.