Les Français de l’étranger s’inquiètent beaucoup de l’obligation de quarantaine qui pourrait leur être imposée à leur retour sur le territoire national, alors qu’ils subissent dans leur pays d’accueil des quarantaines souvent très strictes – elles le sont parfois plus qu’en France.
Lors de l’examen du projet de loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire, nous avions proposé de soumettre cette quarantaine à l’existence d’un test positif. Cela n’a toutefois pas été possible à cause du manque de fiabilité de ces tests, comme l’avait souligné le président Bas.
Cet amendement vise à prendre acte de cette impossibilité. Ses auteurs prévoient toutefois plus de transparence, en demandant au ministre de la santé d’actualiser au moins chaque semaine la liste des pays considérés comme à risque. La liste de ces pays serait également publiée sur le site des ambassades et des consulats – une semaine après l’adoption de la loi du 11 mai, j’avoue ne pas avoir trouvé cette liste, monsieur le secrétaire d’État…
L’avis de la commission est donc favorable.