Mme Carrère a abordé le problème des finances des collectivités locales. Nous avons déjà demandé collectivement qu'un certain nombre de dispositifs facilitateurs soient mis en oeuvre. Nous sommes notamment intervenus auprès des banques pour que les pénalités soient plafonnées en cas de renégociation d'emprunt. Des améliorations techniques ou juridiques doivent être envisagées, mais il faudra évidemment des moyens, une fois le moment de la relance venu. On nous dit qu'une somme de 140 milliards d'euros a été mise sur la table avec les deux lois de finances rectificatives. C'était tout à fait nécessaire, mais les collectivités, elles, n'ont pour l'instant rien vu du tout. Or nous serons, je le répète, des éléments essentiels de la relance. Le Gouvernement a parfois tendance à penser que nous sommes plus une charge qu'une aide. Non, nous sommes des leviers totalement indispensables, sur le plan tant économique que social, à la relance du pays. Il faut que nous soyons tous - régions, départements, communes, intercommunalités - au rendez-vous pour faire face à ce drame qui s'annonce.