Je préside l'ANLCI depuis fin janvier ; autrement dit, je débute dans ces fonctions. Cette agence, comme son nom l'indique, est chargée de l'illettrisme mais l'illectronisme entre bien sûr dans son champ de compétences. Un groupement d'intérêt public (GIP) se structure autour d'une convention constitutive agréée par le Gouvernement, qui fait l'objet d'un arrêté publié au Journal officiel ; dans notre convention, il est clairement stipulé que nous avons à couvrir le champ de l'acquisition des compétences numériques de base. Votre mission d'information nous intéresse particulièrement à ce titre.
Nous avons engagé deux initiatives, dont le lancement a été un peu bousculé par la crise que nous vivons. Nous sommes, d'une part, en pourparlers avec le secrétariat d'État au numérique pour qu'il devienne membre du GIP. La décision formelle n'a pas encore été prise, mais il n'y a aucune raison pour qu'elle ne le soit pas dans les mois qui viennent. Nous avons engagé, d'autre part, plusieurs chantiers en matière de lutte contre l'illectronisme. Nous sommes en train d'élaborer un plan pluriannuel d'actions qui devrait être adopté le 2 juillet ; l'illectronisme y sera intégré en bonne part.
Sur les moyens financiers et humains que nous consacrerons demain à ces questions, il serait prématuré de vous répondre mais Hervé Fernandez pourra vous dire ce qu'il en est actuellement.