Première question, monsieur le directeur général, l'AFD a-t-elle été touchée par l'épidémie ?
Deuxième question, avez-vous suspendu des actions ou des projets en cours ?
Troisième question, qui s'adresse à nos deux invités, à quoi attribuez-vous le fait que l'Afrique soit pour l'heure plutôt épargnée ? J'ai lu dans la presse plusieurs explications possibles : la prise d'antipaludéens, la faible densité de la population, la moindre exposition aux voyages de masse, la jeunesse de la population, le climat chaud et souvent humide, l'habitude de prévenir les épidémies, du sida à Ebola.
Quatrième question, l'AFD a lancé, en lien avec l'IRD, des études sérologiques au Ghana, au Cameroun, en Guinée, au Sénégal, au Bénin et en RDC. Quand pensez-vous obtenir les résultats ?
Cinquième question, tous les programmes de santé sont réorientés actuellement vers le Covid-19 : est-ce la bonne stratégie, mettent en garde des scientifiques, dans la mesure où le virus circule peu et est peu mortel, alors que le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) tue 700 000 personnes par an et la tuberculose comme le paludisme 400 000 ?
Ma dernière question concerne la dette : une réunion récente de plusieurs chefs d'États africains a relancé la demande d'annulation totale de la dette publique bilatérale africaine, qui représente, selon le président sénégalais Macky Sall, 2 % seulement des sommes mobilisées par les États du G20 pour faire face à la crise. Cette demande a-t-elle des chances d'aboutir ?