Nous avons le même objectif, c’est l’emploi. C’est pour cela que nous avons déployé un système d’activité partielle, de chômage partiel, massif, inédit, jamais connu en France, le plus protecteur d’Europe et qui, pour ces trois mois, a protégé plus de 12 millions de salariés, dont 8, 6 millions sont encore au chômage partiel, selon la dernière enquête réalisée sur ce sujet.
La question qui se pose est de savoir comment continuer à stimuler et à protéger l’emploi dans la deuxième phase, dans laquelle nous sommes entrés, celle de la reprise progressive de l’activité économique.
Les secteurs sont très inégalement touchés, vous l’avez d’ailleurs sous-entendu : l’aéronautique ou l’aviation le sont très fortement, l’automobile en partie, tandis que le secteur de l’agroalimentaire ou de la distribution alimentaire, lui, a continué son activité – heureusement pour les Français – pendant tout le confinement. Donc, dans ce contexte, ce qui fonctionne, ce n’est pas un dispositif général ; ce sont des démarches spécifiques, adaptées.
Vous posez la question de l’interdiction des licenciements.