Monsieur le ministre, j’entends votre réponse. J’avais d’ailleurs salué l’adoption par le Sénat, la nuit du 22 avril, de l’amendement du Gouvernement tendant à intégrer les plateformes de financement participatif de type crowdlending au dispositif des prêts garantis par l’État. Toutefois, le champ de cet amendement est limité aux plateformes dotées du statut intermédiaire en financement participatif. Il n’inclut pas les entreprises non financières personnes morales intervenant en tant que financeur.
Or, pour faire face à la crise actuelle, toutes les forces comptent pour relancer l’économie. Les entreprises qui prêtent à leurs partenaires au sein de leur filière – j’ai fait référence à la filière agricole – ne comprennent pas pourquoi elles ne pourraient pas bénéficier aussi de garanties de l’État, ou de l’Europe par le biais de la Banque européenne d’investissement (BEI), au même titre que les banques, les fonds Eltif ou les particuliers.