Madame la présidente, je serai extrêmement direct avec vous : effectivement, j’étais conseiller à l’Élysée à l’époque, mais je n’ai pas pesé dans cette décision. En revanche, j’ai eu connaissance des déterminants qui ont présidé à ce choix.
La réponse à votre question est simple. La solution française ne nous permettait pas, et je le regrette, de mener les recherches scientifiques sur les données de santé que nous souhaitions ; l’évaluation technique était très claire sur ce point. Quand je parle de recherches scientifiques, ce sont les recherches de comorbidité et d’interactions médicamenteuses que nous avons dû entreprendre pendant la crise.
Étant donné le retard européen dans le cloud, que je regrette profondément – je rappelle que les investissements d’Amazon dans ce domaine représentent 22 milliards de dollars par an –, nous n’avions pas la possibilité de faire tourner des algorithmes d’intelligence artificielle suffisamment développés sur des infrastructures françaises. Ce n’était possible que sur des réseaux américains.