Ne me faites pas croire, monsieur le secrétaire d’État, qu’il n’existait pas de solution française, européenne ou internationale ! OVH aurait très bien pu candidater, si le cahier des charges avait été élaboré en fonction des acteurs européens dont nous disposons.
En effet, tout est en train de se construire dans ce domaine, mes chers collègues, et Microsoft fait de même ! D’ailleurs, son directeur général a bien étudié la question : si le marché européen l’intéresse tant, c’est qu’il sait qu’il y aura, à la clé, des développements dans le cadre de l’économie de la santé, là où les données sont si importantes et si convoitées.
Or aucun marché n’a réellement été passé pour la gestion de cette plateforme ; il s’est agi, d’après ce que j’ai compris, d’une extension d’un marché préalable. Je le répète, OVH aurait très bien pu candidater si un tel marché avait été lancé.
Je regrette l’absence de patriotisme, français ou européen, à cet égard. Pourquoi ne met-on pas le paquet sur nos politiques industrielles, justement pour se donner les moyens du développement au moment où tout se construit ?
Tout se construit ! Nous pourrions ainsi élaborer nos solutions et, comme le préconisait Cédric Villani en matière d’intelligence artificielle, ancrer en Europe un écosystème qui nous est propre.