Je crains, monsieur le président Bas, de ne pas pouvoir être beaucoup plus précis que je ne l’ai été, ce matin, en commission des lois.
Jusqu’ici, l’application n’a rien coûté, mis à part les salaires, pris sur le budget de l’État, des quelques dizaines de chercheurs et de fonctionnaires ayant travaillé dessus. Les entreprises françaises que j’ai eu l’occasion de citer et les autres – au total, plus de 100 personnes sont intervenues sur le projet – ont travaillé gracieusement, et je profite de cette intervention pour les en remercier. Point important à souligner, elles n’ont pas non plus de propriété intellectuelle sur l’application.
À partir de la semaine prochaine, nous entrons dans une autre phase, puisque nous passons du développement au fonctionnement normal.
Je ne suis pas capable de répondre précisément à la question du coût de ce fonctionnement, car les négociations avec les entreprises concernées ne sont pas achevées. Mais je puis néanmoins vous rassurer sur le montant global de l’opération : comme je l’ai indiqué, nous parlons de quelques centaines de milliers d’euros, au maximum, par mois. C’est donc extrêmement limité.
Je faisais remarquer ce matin – au sénateur Loïc Hervé, me semble-t-il – que j’aurais pu éluder la question en disant que la santé n’a pas de prix…