À ce jour, les tests ont été menés sur les 100 références de téléphone les plus utilisées par les Français, de 17 marques différentes. Les tests ont démontré que l’application fonctionnait de manière très satisfaisante sur l’ensemble des modèles du parc de référence.
Pour autant, près de 23 % des Français ne disposent pas de smartphone ou ne sont pas à l’aise avec le numérique. Or, le virus n’a pas de frontière et touche toutes les classes sociales. Ce public, dont il n’est pas imaginable qu’il puisse être exclu du processus, désire souvent être acteur dans le combat contre le Covid-19.
C’est pourquoi de nombreuses entreprises françaises se sont investies dans la recherche et le développement de produits innovants, pouvant répondre à cette attente. Je pourrai par exemple citer Sigfox, une société toulousaine spécialiste des réseaux de télécommunication bas débit, qui travaille à un prototype de bracelet connecté indépendant de Google et d’Apple.
La France, comme d’autres pays, d’ailleurs, ne ferme pas la porte à la solution du bracelet connecté pour des tiers dépourvus de smartphone, à l’instar des personnes âgées, bien sûr, ou des personnes modestes. Le Gouvernement doit pouvoir proposer des solutions à ces publics, pour qu’ils soient eux aussi en mesure, sur la base du volontariat, de compléter l’action des médecins et de l’assurance maladie.
Monsieur le secrétaire d’État, à ce jour, l’option d’un bracelet connecté est-elle toujours envisagée ? D’autres choix de ce type sont-ils à l’étude pour favoriser la participation bénévole de ces Français, éloignés des objets connectés ? Si oui, l’État entend-il contribuer à la distribution de ces outils ?