Je crois avoir commencé à répondre à cette question, mais je souhaite ajouter quelques éléments d’information.
Tout d’abord, nous avons fait travailler sur cette application, depuis plusieurs semaines, des spécialistes de l’inclusion numérique et de l’accessibilité aux personnes en situation de handicap. L’application sera donc simple – je crains même qu’elle ne déçoive ceux d’entre vous qui accepteraient de la télécharger, du fait de sa grande simplicité –, mais, du coup, elle est très compréhensible. Elle est, par ailleurs, accessible aux personnes en situation de handicap, ce qui me semble extrêmement important.
Ensuite, au-delà des éléments que j’évoquais précédemment, nous allons tout faire pour encourager l’adoption de cette application par les populations que nous avons plus de mal à contacter. Nous souhaitons ainsi travailler avec les associations de collectivités territoriales – nous avons d’ailleurs commencé à le faire avec certaines d’entre elles. Je m’entretiendrai demain, par visioconférence, avec les associations caritatives, car nous tenons aussi à pouvoir protéger les populations dont elles s’occupent.
S’agissant de l’objet connecté que vous évoquez, monsieur le sénateur Lévrier, il est développé par une société française, Withings. Nous travaillons avec elle sur la création d’une montre, cet objet présentant l’intérêt de ne pas pouvoir être perdu dans diverses circonstances, y compris par les personnes âgées.
Les premiers tests sont bons. Ils montrent que nous réussissons à incorporer le protocole Robert dans la montre. Reste un certain nombre de questions s’agissant du déploiement ou de l’industrialisation massive, si jamais nous devions le faire.
Il faudra aussi que nous discutions avec les collectivités territoriales et avec vous, parlementaires, des efforts que nous sommes prêts à faire pour protéger les Français, sachant que le coût devrait avoisiner les 50 euros par objet.
Toutes ces questions sont encore devant nous et donneront lieu, j’imagine, à des discussions nourries.