Mes questions portent sur le redémarrage de l'économie ultramarine et sur votre vision de l'avenir pour les outre-mer.
Au-delà des aides de trésorerie, Bpifrance peut-elle contribuer au redémarrage économique des territoires ultramarins en prenant en compte les pertes d'exploitation liées à la mise à l'arrêt des économies locales ?
Vous proposez des prêts à taux 0 aux TPE et PME, pour une durée de sept ans. Ne faut-il pas craindre un excédent d'endettement des entreprises ultramarines, déjà très fragilisées ? Ces entreprises pourront-elles décaler leurs échéances de remboursement beaucoup plus massivement qu'elles ne l'ont déjà fait ?
Quelle appréciation portez-vous sur le pilotage des mesures de relance économique dans les territoires ultramarins ? Ces dispositifs sont-ils suffisamment déconcentrés et décentralisés ?
Quels sont les secteurs prioritaires (transport, commerce, tourisme, numérique) à soutenir pour le redémarrage des économies locales ? Comment envisagez-vous le calendrier de la reprise ? Êtes-vous favorable à des plans spécifiques par secteur ou par collectivité pour les outre-mer ?
Bpifrance a-t-elle prévu des actions de développement pour le secteur de la santé, notamment pour les infrastructures, les laboratoires de recherche ou la production de matériels médicaux ?
Quels moyens financiers devraient être mobilisés pour renforcer l'autonomie alimentaire des territoires ultramarins et sécuriser les filières d'approvisionnement, comme l'agriculture et la pêche ?
Bpifrance peut-elle mobiliser des financements européens et promouvoir des stratégies de développement à l'échelle régionale ?