Madame la ministre, nous sommes très inquiets de la situation en Guyane. Nous risquons notamment de devoir reconfiner Saint-Georges de l'Oyapock, alors que l'on vient de déconfiner l'ensemble du territoire.
Cette question est en réalité diplomatique : la crise est due à un fou furieux - je pèse mes mots ! - appelé Jair Bolsonaro, qui a décidé de ne pas confiner son pays, le Brésil, parce que le Covid-19 ne serait selon lui qu'une petite grippe. Or cette décision va pousser des milliers de personnes à tenter d'entrer en Guyane pour fuir l'épidémie. Il faudrait probablement mettre en place un petit hôpital de campagne. Que pensez-vous de l'évolution de la situation ?
Quels aménagements prévoyez-vous pour répondre aux exigences du juge constitutionnel, qui a censuré le dispositif de quatorzaine en Guyane, au motif que les garanties apportées étaient insuffisantes ? Pouvez-vous nous assurer que le même sort sera réservé aux citoyens qui rentrent chez eux pour des raisons familiales et à ceux qui entrent en Guyane pour des raisons professionnelles ?