La décision de la Commission européenne vous donne largement satisfaction.
Plus largement, nous dénonçons depuis longtemps les distorsions de concurrence jouant contre notre pavillon national - les compagnies des pays du Golfe en particulier bénéficient d'aides d'État bien plus importantes. Au-delà des milliards d'euros à mobiliser pour éviter la faillite de compagnies européennes, il faudra envisager des changements en profondeur dans l'organisation du transport aérien, ce qui va au-delà des compétences de notre commission. Au passage, j'indique que la demande de soumettre les États tiers aux règles d'échange des quotas d'émission de CO2 a été refusée hier encore, dans le cadre de la procédure Corsia engagée en 2016 et juridiquement achevée en novembre 2019 pour entrer en vigueur le 1er janvier prochain.